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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 13:43
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 13:26
    Il fut notre modèle à tous, danseurs et danseuses de tous temps. Qui n' a pas rêvé de faire partie de sa compagnie?
   Ses ballets "BAKTI" et "LE SACRE du PRINTEMPS" m'ont toujours profondément émue. Et puis les revoir à la télévision la veille de mon départ de Manantali, Béjart, la danse,  n'est-ce pas un signe qui éclaire ma route et me donne des ailes ?
   Il a été une source d'inspiration et de réflexion que ce soit dans mes chorégraphies ou dans ma découverte du bouddhisme.
Et comme lui, la mort a jalonné ma vie depuis ma plus tendre enfance.
   La vie est courte, l'heure de la mort inconnue, les joies et les peines sont éphémères, tout n'est qu'illusions, mirages, un grand bluff, alors mieux vaut en rire et ne ps perdre de vue que toute réalité est faussée par des jeux de miroirs...
   La seule vérité est celle que je traverse, sous les étoiles exactement.
   Ce n'est pas la terre qui est en danger, c'est l' HUMANITE toute entière. Et nous sommes tous coupables de "non-assistance à personnes en danger", en danger de mort imminente.

                                                              

                    Un de mes derniers rêves :


                               j'veux qu'on m'enterre
                               les pieds en l'air
                               pour bien faire taire
                               les vers de terre

                              car c'est ainsi
                              que j'vois la vie
                              une fois finie
                              toujours je ris !

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 13:13


                                            Là, ce fut quelque chose d'unique et malgré ma contrariété de devoir effectuer ce parcours à moto pour cause de coup de pied gauche enflé, je ne regrette pas ! Quelle épopée !
Imaginez si vous le pouvez le tableau suivant,"Darjela-Fanta" collée au pilote, les mains croisées sur son abdomen, le nez écrasé dans le col de son blouson en simili cuir, les lunettes de soleil collées aux yeux à demi clos, coincées par le foulard, le sac à dos sur le dos, sanglé et bloqué par le petit dossier passager, en tong, on m'avait dit qu'il y avait des marigots à traverser ce qui s'est avéré faux, des ponts en planches ou bambous ayant été construits. Le départ à grands coups de klaxon et de poussière au milieu de la foule du marché de Fandanda fut l'évènement du siècle !!!

 

                                                                      

                            Marché de Fandanda                                                                         
La nuit arrive très vite sous les tropiques. Le pilote lui n'a pas de lunettes. Insensé... Car ce parcours de 30 km qu'on effectuera en 1h 15 tient du cross, du gymkana, et du Paris-Dakar ! La peur ne m'effleure même pas je lui fais entièrement confiance et je me fonds dans la vitesse et fais corps avec son corps et la moto ! Pas question de regarder à droite ou à gauche. Je jette seulement un coup d'oeil devant de temps en temps. Parfois je ne vois même pas la trace de la piste. Tout y est passé : rochers, cailloux, gravillons, arbres, arbustes, souches, sable mou, sable dur, mottes de terre, termitières, herbes sèches hautes et serrées. Pour les passages dangereux en pente raide, la traversée des rivières et marigots, les ponts suspendus en bois, je préfère marcher, je l'avais prévenu avant et il a accepté car il se doit de m'amener entière et en bon état à Diatiféré ! Sa réputation est en jeu et j'ai payé !

                                  

La piste zigzague au milieu de tous ces obstacles et la moto penche un coup à droite, un coup à gauche, dérapages, rattrapages, accélérations,  il doit avoir de sacrées cuisses le pilote, pour redresser la situation à tous les coups ! De temps en temps quelques onomatopées m'échappent du genre : "ouaille, hum", la bouche fermée quand je décolle sur les rochers, ouf ! Quand ça passe bien ! Il trouve le moyen de me demander si ça va, de regarder derrière et de laisser passer celui qui fonce comme un dingue. Car, en ce jour de marché, veille de la Tabaski, il y a beaucoup de monde ayant fait le déplacement : vélos, piétons, motos, il faut piloter le doigt sur le klaxon !
Ca passe ou ça casse, je n'ose imaginer la deuxième solution...
    Une fois de plus mes anges gardiens et petits génies de la forêt sont bien là et m'entourent de leur protection.



  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                 " maisons " des petits génies...?


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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 21:48

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            C'est sa voix, d'abord qui m'a envoutée. Je ne la voyais pas, elle était encore dans la salle de classe qui lui servait de loge. Sa voix chaude vous enrobe et vous captive entièrement et emplit tout l'espace à travers de gros amplis d'un autre âge. Malgré les larsens, les basses qui saturent, ses mélodies lancinantes, ses intonations légèrement tremblées, les rythmes de l'orchestre vous imposent un balancement du corps incontrôlable...
            Quelques secondes se suspens, la porte s'ouvre, elle sort un micro à la main et d'un pas assuré, à grandes enjambées sur ses talons hauts à la dernière mode,  elle traverse l'espace au milieu d'une foule bigarrée de boubous satinés, brillants et colorés.
            Le premier flash, se sont ses cheveux très courts et ses sourcils bien dessinés, son teint clair. Sortie des embouteillages, elle lève la tête et le micro et tout s'amplifie, le son, les gestes, elle parcourt le devant de la "scène" et son pantalon à découpes, ses manches amples donnent encore plus d'allure à son personnage. Aucune vulgarité, de la retenue même, une classe immense.
            Alors que fait-elle à Diatiféré, petite sous-préfecture enclavée, dans la poussière de cette cour d'école qui lui sert de salle de concert, sous les étoiles, exactement et la pleine lune ?
            Elle a eu beaucoup de propositions pour chanter pendant les fêtes de la Tabaski. Mais son mari, Mohamed Cissoko, son manager, arrangeur, compositeur, chef d'orchestre et guitariste est originaire de cette région. Il n'y a jamais eu aucun concert ici, aucun artiste n'a jamais fait le déplacement : pas d'hôtel, pas d'électricité, pas de scène, pas de projecteurs, que du vieux matériel.
            Mais la simplicité de cette grande dame a eu raison de tous les problèmes.
Sous une beauté sauvage, se cachent une tendresse et une douceur infinie.
 

           Merci Sayon.
 
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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 15:55
Ca y est, je n'ai plus mal nulle part ! je peux enfin pousser un grand OUF ! de soulagement !
Je suis en ébullition et les préparatifs vont bon train : visa pour le Mali, quelques provisions introuvables en brousse,  quelques médicaments indispensables, deux paires de chaussettes pour remplacer les premières trop épaisses !
Mon sac à dos va être opérationnel et bouclé en un rien de temps, mais attention à ne rien oublier, pas de précipitation...
Je suis heureuse et je voulais simplement vous faire partager ma joie !
Mes amis qui font le tour du monde en tandem m'ont baptisée :
                           "  souffle du pas ! "
Cela me donne des ailes !
De Koukoutamba, là où je me suis arrêtée, je prends la piste pour Mamou, enfin un peu avant, juste là où sort le fleuve Bafing, sa source, ma source aussi !

Je vous donnerai des nouvelles à l'arrivée maintenant !
Reprenez vos envois de bonnes ondes le 1er mars et pensez très fort à moi !!!
Amitiés et bises à tous !    Me revoilà, Monsieur Bafing !

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Le Bafing

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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 14:03

 
    Il y en a pour qui c'est un jour exceptionnel ... ou tant redouté !
                                            

Pour ce qui me concerne, c'est un jour presque ordinaire : dans le froid de cette matinée, après mon petit déjeuner au coin du feu, les yeux larmoyant de  fumée piquante, un beau cadeau m'a été offert par le bijoutier local : 4 petits anneaux en argent fabriqués sous mes yeux avec un matériel digne d'un alchimiste du Moyen-Age. 
Il ne savait évidemment pas que c'était mon anniversaire et quand on le lui a expliqué, il était deux fois plus heureux et fier ! Et moi donc ! Souvenir inoubliable d'un homme de coeur .


                    
                                                                     merci Yoro!





 
  

Merci YORO
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 13:53

 

 Vous avez dit Noël ?  Cette notion s'efface petit à petit de ma mémoire, seuls le sapin et la crèche brillent encore dans un petit coin.

 Noël ? Des enfants heureux, des papiers qu'on déchire en hâte pour découvrir les cadeaux du Père Noël, des pétards, du champagne, de la dinde et des marrons ... Que tout cela est lointain...

Ce matin du 25 décembre 2007, alors que je buvais mon petit café près du feu, une petite fille est battue à quelques mètres de moi, s'écroule dans le chemin sableux, pleure pendant une demie heure puis s'endort épuisée, un bras replié sur le visage, recroquevillée, la jupe de haillons en bas des cuisses.  On passe et repasse à côté d'elle, on l'enjambe même comme un vieux  carton.

 


   Pas un regard de pitié ou de compassion,ni de la part des adultes ni de sa propre mère.

    Les enfants, on ne les aime pas en Afrique et particulièrement en Guinée. Ils ne sont bons qu'à travailler, dès l'âge de 4 ans. 

    L'amour, on ne connaît pas, la tendresse, vous rigolez, c'est quoi ? La vie d'un être humain, surtout celle d'un enfant ne vaut rien.
    Je suis choquée, triste. Je n'oublierai jamais ces cris, ces pleurs ...  ces coups qui résonnent en moi. Quelle souffrance, je ne trouve pas de mots assez forts pour vous décrire ce que je ressens, ce que ces enfants subissent.
    Bébés, nouveau-nés, on les secoue dès qu'ils ouvrent la bouche, ils n'ont déjà pas le droit de s'exprimer. Dès qu'ils marchent, ils sont battus, vous savez avec le poing dans le dos, ça résonne bien, ou alors avec une baguette bien cinglante. Ce ne sont plus des cris, des pleurs, mais des hurlements de terreur et de douleur.


    Les larmes me montent aux yeux, je suis près du feu, c'est la fumée qui me pique ...
J'allume ma bougie, c'était Noël 2007.
 
 
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 13:48

   Avant mon départ, tout avait été soigneusement calculé, étudié,avec mon amie médecin Cécile, de Cahors .Tout y était passé, le pour, le contre, antibio, antiinflammatoires, antalgiques, pour les yeux, la diarrhée, le palu etc. 
 Tous les cas avaient été envisagés sauf UN et de taille : les ampoules !
 Ma pharmacie ayant été complétée par mes amies Evelyne et Marie-Paule, adeptes des médecines douces et huiles essentielles, j'ai immédiatement opté pour l'huile de ricin, que j'avais largement utilisée avec succès, après mon opération du poignet l'an dernier.
 Voici donc une méthode infaillible pour soigner les ampoules et repartir 48h après:

  Il s'agit d'ampoules simples et non ouvertes.

    Ne les ouvrez jamais, ne coupez rien.

        1. Passez un fil avec une aiguille à coudre dans la "bulle" de liquide de bas en  haut afin que le liquide s'écoule. Attachez les deux extrémités du fil , imbibez-le d'huile de ricin et faites coulisser plusieurs fois afin d'imbiber l'intérieur de l'ampoule.
          2. Enduisez d'huile de ricin et recouvrez d'une bonne couche de beurre de Karité, mettez une gaze et une bande pour la nuit.

    Dans le cas ou l'ampoule est déchirée, ne coupez rien, imbibez l'intérieur avec une seringue, replacez la peau si possible, enduisez d'huile de ricin et de karité. Faites le pansement.
Le résultat est spectaculaire. Souvenez-vous: pour cicatriser vite, il faut du GRAS.
 
                                                                                



                 
             Pour des ampoules ouvertes ou déchirées:

Appliquez de l'huile de ricin ou mieux du "BANEOCIN" ( uniquement en Afrique),c'est un puissant antibiotique, cicatrisant et antiinflammatoire
Faites un pansement pour la nuit que vous changerez le matin.
Il vaut mieux un ou deux jours de repos, si possible.

L'huile de ricin est  un puissant anti-inflammatoire que j'ai utilisé avec succès dans un début de mal de gorge.
Je n'ai pas voulu utiliser les antibiotiques, alors j'ai sorti ma panoplie au grand complet :
- gargarismes avec quelques gouttes d'huile de ricin
- cachets de Lysopaïne à sucer
- granules de Camphora et Mercurius solubilis
- huile essentielle de Thym Linalol sauvage (extraordinaire) gouttes à respirer
- frictions de camphre
- eau chaude citronnée
 
Voilà le traitement de choc qui m'a évité bronchite, angine et rhume. Juste un grattement de gorge ...


Allez voir le site sur l'huile de ricin : "palma christi " :/
innovimport.com/palma_christi/index.html

                                    
L'image “http://nature.jardin.free.fr/image/ftg_ricinus.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


                                          
L'image “http://nature.jardin.free.fr/image/ftg_ricinus_co.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.






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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 13:27

Petit récapitulatif, pour ceux qui auront le courage de me suivre sur une carte, certaines villes sont indiquées sur les cartes, je les écrirai en gras !

BAFOULABE
Batingougou-Faroto-Bakouroufata-Yilimalo-Sankola-Remakono-Bangaya-Kéniékéniéko-
MANANTALI

 barrage-Kotidaga-Ngougni-Goungoudala-Djiba-Sitanikoto-Doubabougo-Bafing makana-
Soukoutali-Soukoutadala-Sitakoto-Bankounou-Kouloubendougou


                   Bafoulabé à Kouloubendougou = 210 km au MALI


FADIALA
Boukaria-Bilalia-Lopé-Dandémayo-Djogoya-Fandanda-Diatiféré-Rangaya-Fellin-Ganiakali-
Simpia-Woudi-Botoko-Madina-
KOUKOUTAMBA
                     Fadiala à Koukoutamba = 255 km  en Guinée
                     
Me restent plus que environ 120 ou 150 km, je pense repartir vers le 16/17 fevrier, on verra l'état de mon métatarse droit, les ampoules sont presque totalement cicatrisées, encore quelques jours. Je compte faire une "fenêtre" dans le côté externe de mes chaussures pour ne plus avoir de frottements à cet endroit- là qui va rester fragilisé maintenant !!!

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 11:08

      Je ne me savais pas "animiste" à ce point ! L'Afrique m'influencerait-elle ou est-ce la solitude et le fait de porter ma "survie" sur le dos qui font que je m'attache à toutes ces petites choses qui jalonnent mon quotidien ?

       De signes en clins d'œil, de symboles en rituels, tout a une importance vitale à la démesure de l'environnement que je traverse: une plume inconnue d'un rouge grenat mordoré, les différents crissements des grillons, les vols d'oiseaux m'annoncent ce qui se passe un peu plus loin devant, des bouses de vaches et c'est un village peulh pas loin, en observant les reliefs que je traverse ou à l'horizon et je peux deviner où coule le Bafing, une palmeraie vue de loin et c'est un marigot ou une rivière à traverser !
       Je sais, je sens que tous les petits "génies" de la forêt m'accompagnent: ils sont là, devant, derrière, sur les côtés. Je leur parle, les questionne, les remercie ou parfois me fâche contre eux quand je me suis trompée ou perdue, alors que c'est à moi seule que je dois m'en prendre !
        Les petits clins d'œil de ma mascotte, le rollier d'Abyssinie sont à chaque fois d'un réconfort extrême et la certitude que je suis sur la bonne voie. Malheureusement ils disparaîtront en Guinée.
       Mon "secret" contre les serpents doit être très efficace, je n'en ai pas encore rencontré un seul ! Mais attendons la fin du périple avant de crier victoire ! Je reste quand même très prudente et vigilante : ils sont dans les marigots et les rivières ? Je ne m'attarde pas !
Ils sont dans les arbres et se laissent tomber ? J'ai mon chapeau à larges bords, imitation panthère (sur les conseils de Stéphane de Bamako, merci Stéphane !) J'entends un bruit dans les feuilles mortes juste derrière moi ? Je ne me retourne pas mais accélère un peu le pas !
       La perte d'un objet prend tout de suite des proportions... disproportionnées ! J'ai, par exemple, été très affectée, si, si, par la perte d'une de mes bouteilles d'eau, lors du trajet effectué à moto : Fandanda-Diatiféré, pour cause de métatarse enflammé : j'en avais deux, des bouteilles de Badoit, qui équilibraient bien mon sac-à-dos, une de chaque côté. Et puis nous en avions traversé des épreuves ensemble, depuis la France, la croisière, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, la Guinée, en voiture, en bateau, en taxi-brousse, en bus, en train, en vélo, à moto. Je n'entendrai plus son clapotis m'indiquant le niveau d'eau restant !
        Vous ne pouvez savoir l'importance d'un minuscule bout de savon ou de chiffon !
        Sous la moustiquaire, mon rituel du coucher est indispensable à un bon sommeil et il a lieu où que je sois. Je sors et déplie mon sac à dormir et mon petit oreiller (merci Air Maroc!) J'écris mon journal puis j'installe délicatement près de ma tête la petite motte de terre rouge de mon ami de Manatali, Makan Doucouré, "garantie de retour", vient ensuite le soin de mes pieds et chevilles, massages avec crèmes, onguents, pommades et karité, c'est selon, bandes, pansements ou comprimés, tout est là, et pour terminer, quelques respirations d'huiles essentielles (merci Evelyne) selon mon état et mon envie : la menthe m'a beaucoup aidée lors de ma crise de palu, je me souviens que je n'avais que cette envie : respirer de la menthe ! Quelques fois, c'est la lavande qui vous fait remonter la pente, ou le thym, si léger nez bouché !
       Si je n'ai pas sommeil quelques mots fléchés ou réussites auront le dernier mot.
        Mais le plus beau symbole que je viens tout juste de découvrir (nous sommes début décembre) : cela fait des km et des km que je marche avec dans la main droite un pan de la chemise de Domi qui me sert de chiffon à sueur ou de mouchoir ou de chasse-mouches et dans la main gauche, le cordon de l'appareil à morphine de Dorothée (après son accouchement) qui est attaché à ma petite bouteille d'eau elle-même reliée à mon sac-à-dos. Etonnant, non ??? 
           La naissance, la vie, l'eau, Achille y serait-il pour quelque chose ???
 

Le pardon et l'oubli sont nécessaires à la vie ...

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