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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 21:41
Des photos ont été ajoutées dans les articles suivants:

-  Le vrai départ
-  Les ânes martyrs de Nouakchott
-  Derniers articles de cette fin de trek
-  Le mystère de la dune d'Asleigh
-  Eléphants de la réserve des Deux Balé
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 12:33











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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 15:27
Et voilà !  Mission accomplie !

  De l'océan Atlantique à la source du fleuve Sénégal dans le Fouta Djalon, en Guinée, après de nombreuses épreuves, tant au Mali qu'en Guinée ou en Mauritanie, me voilà de retour, entière, saine, sauve et heureuse, avec en plus le sentiment du "devoir accompli" !

  Après ces deux treks d'environ 600 km chacun, les souvenirs se mélangent encore en un délicieux pot-pourri, d'images, d'odeurs, de sons, de sensations et un léger goût d'amertume : c'est fini ...

  Restent mes 5 cahiers remplis de notes de voyage et mes milliers de photos ! Un livre est en cours et un diaporama est prévu pour l'automne...

  Je voulais vous remercier toutes et tous d'avoir suivi mon périple mouvementé, de m'avoir soutenue de vos bonnes pensées positives et ondes d'énergie, dans mes moments de doute ou de déprime.
  Mais qui ne traverse pas ces phases ? Qui ne s'est pas demandé un jour ou l'autre : "Mais qu'est-ce que je fais là ? "

  On ne revient pas indemne d'un tel voyage et comme l'a dit N.Vannier: "C'est le voyage qui vous fait ou vous défait " (quelque chose comme ça !)
  Dans mon cas, il m'a fait et défait tout à la fois ! Je ne suis plus exactement la même !




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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 10:48

Le Sénégal est un fleuve d''Afrique occidentale au régime tropical, long de 1 790 km, qui prend sa source en Guinée à 750 m d'altitude. Il arrose le Mali, puis la Mauritanie et le Sénégal, tout en servant de frontière entre ces deux derniers pays, avant de se jeter dans l' océan Atlantique à Saint Louis.

 

(cf.wikipedia )

De l'océan Atlantique à sa source, en deux treks d' environ 600 km chacun, j'ai remonté le fleuve Sénégal et le fleuve Bafing, en solo et sans assistance par la rive droite,

Pour une meilleure compréhension, je vais remettre dans l'ordre, les principales étapes de ces deux périples, qui se sont déroulés sur deux hivers:
oct 2007/mars 2008 et nov 2008/mars 2009.

DEUXIEME TREK: hiver 2008/2009

L'EMBOUCHURE


au fond, l'océan Atlantique, au premier plan, le fleuve sénégal

        
      La Langue de Barbarie, à gauche l'océan Atlantique, à droite le fleuve sénégal
au fond, NDIAGO



devant moi,  1200 km (environ)






NDIAGO

premier village, rive droite du Sénégal, entre l'océan et le fleuve,


entre océan et dunes



KHABOU,
  la frontière

 entre Mauritanie et Mali, le Karakoro, affluent-frontière


au premier plan, la Mauritanie, en face, le Mali, tout au fond, le Sénégal


BAFOULABE

 arrivée du second trek : village de TINTILA
dernier village sur la rive droite du Sénégal




PREMIER TREK :hiver 2007/2008


BAFOULABE

Les 3 fleuves : au fond, le Bafing, au premier plan, le Bakoye,qui forment le Sénégal, à droite




LA SOURCE
le Bafing est considéré comme la branche mère du Sénégal )


ces photos floues ont une histoire que je vous invite à lire ou à relire dans l'article :
 " La mystère du Thionpidji"


Ce rocher moussu, à sec et flou est la source du fleuve SENEGAL-BAFING !!!

Mais est-ce vraiment LA source?
Aujourd'hui, j'ai encore un doute ...



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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 18:25
Adieu Tanger , bonjour l'Europe....















A bientôt, l'INDE... à suivre !
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 17:39
J'avais écrit cet article lors de mon premier voyage en Afrique, en Mauritanie, nov 1998

   Ce sujet peut paraître dérisoire face à la misère humaine, à la pauvreté généralisée, au manque d'hygiène total.  Tout a déjà été dit et écrit à ce sujet .

   Mais qui s'est soucié de ces animaux utilisés, dans ce pays, à toutes les tâches: transport de l'eau, du ciment, de marchandises diverses et variées, de personnes?

   Ces ânes de petite taille, avec la croix de St André, parfois rayés aux jambes comme des zèbres, sont frappés, blessés, oreilles coupées ou déchiquetées, plaies sanguinolentes, peau râclée, arrachée au passage de la ficelle qui sert de sangle, cicatrices sur tout le corps....

   Leur petit bât sur le dos, fait de bouts de cordes et de bouts de chiffons, ils trottinent du matin au soir, harcelés, excités, frappés, houspillés par leur conducteur. Enfant ou adulte, assis sur le côté de la charrette, balançant les jambes au rythme de leur trot, il leur assène régulièrement des coups de gourdin sur la croupe.

   Libérés le soir, mais la plupart du temps, entravés, ils errent à la recherche de quelque nourriture parmi les immondices qui jonchent les rues ensablées. Une branche sèche, un reste de semoule, un morceau de carton, un sac en plastique, un bout de chiffon, tout et n'importe quoi ...comme les chèvres d'ailleurs qui avalent à longueur de temps des restes de poisson, des paquets de cigarettes, des papiers gras...

   La nuit, on entend des braiments de tristesse, de désespoir, d'appels au secours, de souffrances ...
   L'angoisse du noir, du lendemain, un éternel recommencement jusqu'à la mort. .
 



No comment...

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 17:15
"abidi" : esclaves en hassaniya

Ces coups qui pleuvent, inlassablement
Sur nos échines décharnées
Torture lente et insidieuse
Esclaves de naissance
Esclaves sans assistance

Ces coups à poing fermé, inlassablement
Sur nos petits corps trop tôt musclés
Torture lente et insidieuse
D'esclaves nous descendons
Esclaves nous grandirons

Ces coups frappés, inlassablement
Dans nos plaies ensanglantées
Torture lente et insidieuse
Esclaves de renom
Esclaves nous resterons

Ces coups du maître, inlassablement
Coup du sort, mort programmée
Torture lente et insidieuse
Esclaves nous trimerons
Esclaves nous mourrons



J'ai trouvé ce demi bracelet d'esclave sur la piste de Ndiago ...
émouvante conclusion de mon voyage en Mauritanie

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 16:34
Je voudrais terminer ce blog par les derniers articles de cette fin de trek,
.

7 mars 2009

   Il me faut maintenant rejoindre Ndiago-Mboyo, entre le fleuve et l’océan, là où j’avais été refoulée en novembre 2008  par la gendarmerie.
(cf. article du "J-2, deuxième vrai faux départ du 26-11-2008 )
   Quelle joie de remarcher après ces milliers de kilomètres en bus ou en train, après mon arrivée à Bafoulabé, final de ce trek .
   Bafoulabé, Bamako, Ouagadougou, Boromo et retour , puis Kaolack au Sénégal, Limane, Dakar, St Louis, Rosso , Mauritanie!!!
   Je ne pensais pas retrouver d’aussi bonnes sensations en remettant mon sac au dos .
   Mais d’abord, 4 heures de pistes chaotiques,  juchée sur des boîtes de conserves et des canettes de Coca-Cola, le long de la digue au bord du fleuve. Le « Toyota pick-up » me  dépose à Birette, petit village maure où je passe la nuit. Le directeur du Parc du Diawling, ami de Stéphane Bouju, m’indique la piste pour rejoindre un affluent du fleuve, le « Tiallak « que je dois traverser en pirogue pour ensuite arriver à Ebden et Ndiago.
   Enfin seule!
   Reprendre la piste après mes fièvres et un long arrêt de 1 mois et demi me comble de bonheur et de sérénité.
   Deux pélicans tournoient dans le ciel tels deux planeurs et me guident vers l’eau.
   Oh là, là, me voilà dans la boue jusqu’aux chevilles. La progression est difficile et un peu angoissante, dans ces marécages glissants. Je n’ai pas la stabilité des vaches qui me regardent d’un air ahuri !




   Au bord de l’eau, je me pose sur une petite plage herbeuse d’où j’aperçois, sur l’autre rive, loin, loin, deux hommes sur une pirogue. Vont-ils me voir ? Je sors mon pagne en voile de coton ultra léger et, à bout de bras, le laisse flotter tel un drapeau dans le vent fort. Je trouve le temps long avant d’apercevoir la pirogue se diriger dans ma direction! Ne pouvant accoster près de la petite plage, il me faut « replonger » dans la boue de plus en plus glissante  pour rejoindre la pirogue. Ouf! Habib attrape mon sac à dos et m’aide à me hisser à bord .
   Après une traversée mouvementée et agitée par de grosses vagues,  un ami pêcheur nous attend avec un bidon pour nous rincer les pieds, délicate attention, sous le regard vide d'une raie échouée..




.Je suis invitée à manger et me reposer chez Habib où sa femme m’apporte une omelette ET un tieb! Après le thé traditionnel, la séance photo les fait bien rire !



    Je reprends la piste à 16h30, piste monotone, balayée par un vent très fort . Un maure, perché sur son dromadaire, comme par hasard à un croisement de pistes, m’indique la bonne direction!



    L’adjoint au Maire de Ndiago, en l’absence de ce dernier me reçoit et me présente quatre français de l’association « Pont-Ndiago ». On sympathise, on échange adresses et mails, nous nous trouvons plein de points communs. C’est fou ces rencontres du bout du monde, qui d’ailleurs n’a pas de bout. On tourne en rond, ou plutôt la terre tourne sous nos pieds, on croit avancer mais souvent nous piétinons sans nous en rendre compte …

http://pont-ndiago.org/site/index.php?id=accueil
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 16:22


NDIAGO

   Après un copieux petit-déjeuner avec Michel Girault et son fils, Jean-Claude Laclergerie et Aurélien, je suis comblée de « cadeaux-biscuits »  et je quitte mes nouveaux amis avec regret. Je dois reprendre la piste .
   A Ebden, je retrouve Habib, et ses enfants m’accompagnent aux dunes et à l’océan. Il y a tellement de vent que je n’ose faire toutes les photos qui me font envie , de peur du grain de sable dans mon appareil!


Habib



   Le retour à Birette est semblable à l’aller, avec en plus une superbe et étonnante rencontre. Assez rare de pouvoir approcher et photographier cet étonnant poisson : l’ anableps, poisson de la mangrove aux gros yeux saillants lui permettant de voir dans l’air et sous l’eau. Je le recherchais depuis de nombreuses années !

un anableps

BIRETTE,


C’est la fête du Gamou, me voilà coincée pour 24 heures ! Impossible de repartir!

Le Gamou ou Mawloud, c’est l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed.
 Selon la tradition, chaque femme doit ressentir les douleurs de l’enfantement. Elles se font un trait noir au milieu du front, verticalement et sous les yeux, horizontalement, pour faire fuir le diable.

Me voilà replongée dans ce monde maure que je connais bien …mais toujours aussi difficile à vivre …
Un maure ne salue pas une femme, ne lui serre surtout pas la main, il passe ou entre dans une pièce en l’ignorant complètement .
Seuls, quelques  hommes, simples pêcheurs ou érudits ont compris que nous étions aussi des êtres humains….
La journée et la soirée se passeront à manger, à recevoir des visites, à fumer et faire la sieste.
Je suis inexistante, ce qui me laisse toute latitude pour écrire, me coucher, faire ma bouillie d’orge grillée! Car manger des « boyaux d’animaux », ce n’est pas trop mon truc ! Je préfèrerais une tasse de thé avec un nuage de lait et des petits gâteaux !

Invitation


Jen'ai plus rien à lire et voyant que je trouve le temps long, des femmes m’emmènent au bord d’un bras de fleuve visiter l’endroit où certaines font du tannage dans de grandes jarres en ciment.  C’est sale, des poubelles et des poils d’animaux partout, dans un lieu qui pourrait être très beau .

Tannage


ROSSO,

Ne pouvant malheureusement pas visiter le parc du Diawling à pied, je dois rentrer en taxi-brousse  car dans cette partie, au bord de la digue, il n’y a aucun village qui pourrait m’accueillir .
C’est fini…
Je retrouve Fatimata, l’enseignante qui m’avait accueillie à Raghaïwat, 18 km de Rosso, première étape de mon périple, le 28 novembre 2008.


Fatimata




ADIEU




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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 14:18

la dune qui chante, 21 mars 2009
 
Je connais Lemjed, mon ami de Nouadhibou depuis bientôt 10 ans , et cela fait des années qu'il me parle de cette dune qui chante !
Enfin, nous programmons cette visite à 45 km de Nouadhibou avec le 4X4 des deux représentantes de l'ong espagnole CEAR, pour laquelle travaille Lemjed.





 http://fundacioncear.org/fr/fundacion.html
 
Le ciel est clair en cette fin de journée, et la dune solitaire se détache sur la plaine désertique.
 Dans une tempête de vent très forte, Marta et moi accompagnées de nos deux amis maures, escaladons, pieds nus, cette fameuse dune. Dur, dur ! Lemjed et son ami sont dans leur élément, eux, les hommes du désert...




Arrivés au sommet de la dune, après une courte pose, nous nous plaçons sur une même ligne face à la pente abrupte de la dune et commençons à descendre ensemble en enfonçant nos pieds fortement dans le sable, en rythme. 
Dès les premiers pas, un fort grondement sous nos pieds nous fait lever la tête ! On dirait un gros porteur de l'armée ....
 Puis tel un tremblement de terre. Le son s'amplifie au fur et à mesure que nous descendons, le sable roule, nous entraînant avec force vers le bas. Impressionnant ! Terriblement inquiétant même ...Arrivés au bas de la dune, plus rien, le vide, le néant, le grand silence du désert ... Que s'est-il passé ?
Nous nous regardons époustouflés, émerveillés,  les jambes encore molles !
On va recommencer et je vais essayer d'enregistrer avec mon appareil photo !
Allez, courage, il faut regrimper au sommet de la dune !
Rien, aucun son à part le bruit du vent dans le micro ! Déception ! On recommencera trois fois sans succès.
Le mystère reste entier! C'est magique .. 
 

" Ce phénomène n’est pas nouveau puisque déjà comparé par Marco polo au bruit des tambours et des chocs des armes, c’est un phénomène rare produit par seulement une centaines de dunes chantantes à la surface du globe, on retrouve ces dunes en Chine, en Amérique, au Sahara, au Chili. C’est pour “la première fois au Maroc ” que Stéphane Douady a travaillé sur ce chant des dunes. Il compare ce chant à un “grondement, une avalanche de sable…” et rajoute pour être plus précis, “C’est une dune qui chante… une note constante un bouoooooooooo ” “c’est envoûtant… c’est un son de 110 décibel… une note fascinante mais assourdissante”. En effet, le seuil de tolérance pour l’oreille humaine est 120 décibel. ” C’est toujours la même note pour un sable donné, mais en poussant le sable avec les mains on peut enregistrer plusieurs notes” et voilà notre scientifique qui devient poète et musicien… “les grains de sable deviennent des instruments de musique, on dirait des miaulements de chat, ressemblant à des “gémissements et des plaintes””. Je rajouterai des roucoulements de tourterelles, la dune semble parler lorsque avec les mains, Stéphane Douady pousse le sable pour faire différentes notes…

Explications :


Marco polo, de retour du désert chinois par la route de la soie, entendait dans ces sons des esprits… Mais Stéphane Douady, lui, y voit une tout autre explication. Malgré ce que l’on pouvait initialement penser, ce n’est pas la dune ni le vent qui produisent ces sons, “c’est un son qui est très, très grave …c’est le sable qui est musical… les dunes se forment car le sable est entraîné par le vent puis est déposé en haut et retombe en faisant une avalanche qui produit ce son… mais tous les sables ne chantent pas… c’est assez mystérieux… il faut que les grains soient arrondis, soient bien triés… il semble qu’il faut qu’ils soient vernis, aussi recouverts d’un vernis …recouverts d’une sorte de petite glaçure, la glaçure du désert et qui justement permet que les grains se frottent les uns contre les autres d’une façon particulière et du coup au lieu de rouler tous dans le désordre quand ils descendent, ce qui fait que ça ne fait aucun bruit, ils se mettent à rouler tous en même temps à peu près comme une troupe qui marche au pas… une troupe de grains de sable qui décident de marcher au pas et c’est ça qui fait ce booooooooooo"
Et voilà que du sable bien chaud “
sorti du four” de Stéphane Douady est sur le plateau radio, et voilà que Stéphane Douady fait chanter le sable…
un moment assez magique je dois dire, à écouter et réécouter…"

Source : Le web pédagogique

http://www.lps.ens.fr/~hersen/data_html_french/chants.html

 

 

 

 

 

 

 

Merci, Lemjed; pour ces moments exceptionnels

 

 

 

 

 

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  • : trek rive droite du fleuve Sénégal, Mali et Guinée, 640 km en solo
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