29 juillet 2007
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Saisis au vol cette lueur éphémère de bonheur, telle l'éclat alternatif de la luciole ou l'effluve incertaine du parfum salé de la mangrove .
Petits sauts planant de poissons sur l'eau, petits crissements de brindilles tremblantes au passage d'une fourmi, roulements infimes de grains de sable au souffle d'un brin d'air.
Tout n'est qu'un immense chaos minuscule affleurant notre planète de soubresauts invisibles.
L'ombre de la mort m'effleure aussi sous la chaleur-feu du soleil Dogon.
Je peux disparaître à l'instant dans ces flots de sable ou de sel, rien n'en serait perturbé,
Je ne resterais plus qu'un souvenir, une vibration, une ondulation .
Je ne resterais plus qu'un souvenir, une vibration, une ondulation .
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