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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 22:57

                                     Un coup de pinceau
                                     jeté comme ça dans le bleu
                                     découvre le ciel


                                     Dans la flaque d'eau
                                     l'enfant joue avec le ciel
                                     il est à ses pieds

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 22:02



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Jean-Jacques et Risiqui

 


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                                                             Darjela et Risiqui

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 21:58
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                    Je te vois  !                                                                       Qui suis-je ?

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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 21:09
risiqui-web.jpg     
               Eh oui, elle est attachée, je vais vous expliquer.

attach--e.JPG
Je ne l’ai pas cherchée, ni demandée… on me l’a apporté un jour de 2001, blessée, ventre déchirée par la corde des chasseurs.
Pour la soigner, j’ai du l’acheter et la garder… à vie !
Il n’est pas possible de remettre dans la nature, ces petits primates, à l’inverse des grands singes.
Elle avait environ trois semaines, je l’ai nourrie au biberon, promenée, portée comme sa mère, moi à 4 pattes et elle accrochée sous moi !
J’ai escaladé des termitières, grimpé aux arbres pour la détacher, couru à perdre haleine, nagé avec elle, et fait des câlins…
Cette vie de complicité, de pleine osmose, à duré quatre ans.
Elle est maintenant adulte, trop jalouse et exclusive pour que je continue à m’occuper d’elle. Elle a son "gardien" qu’elle adore, sa maison, sa "chambre", ses habitudes sans moi.
          Mais pour elle, je resterai toujours "sa maman".


avec-hector.JPG













 avec Hector ! "géochélone sulcata", tortue






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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 08:43
Il existe, dans la ville de Nouadhibou en Mauritanie, un petit monument en forme d' obélisque, construit en pierre recouverte de ciment et peint en blanc à la chaux, sur l' actuel boulevard appelé "maritime" et à quelques jets de pierre de l' aéroprt , auquel son histoire est d'ailleurs étroitement liée. Il convient de savoir que cet aéroport, le premier en Mauritanie, servait d'escale sur la ligne Toulouse-Dakar de l'Aéropostale et a vu atterir sur sa piste les plus grands pilotes de cette grande épopée.
Ce petit monument, aujourd'hui anonyme, portait une plaque carrée de cuivre sur laquelle était gravés le nom, la date de naissance et la date de la mort de l'un des plus fameux pilotes de l'Aéropostale : Jean Mermoz.
Le monument en question a été érigé à sa mémoire, après son malheureux crash en mer pendant l' une de ses mémorables traversées de l'atlantique et depuis cet évenement jusqu'à une époque récente, l' aéroport de Nouadhibou a porté le nom d' "Aéroport J. MERMOZ".
Mais le plus intéressant de l'histoire, c'est la version racontée depuis de père en fils par les  autochtones qui, étonnés de voir apparaitre ce petit monument dont ils ne comprennent pas l'utilité au milieu des rares constructions coloniales de l'epoque et ayant encore moins compris les explications qu'on leur en a donné. Je vous raconte cette version de la manière que nous l'on racontée les anciens.
 
" Un jour, un toubab volant tomba à la place du monument que vous voyez avec sa machine de fer, cet énorme oiseau volant qui a la voix du tonnerre. Il volait si haut dans le ciel que lorsqu'il est tombé, on ne retrouva de lui que son pied que ses semblables enterrèrent ici et sur lequel ils érigèrent ce tombeau bizzare. Là, sous ce monument, il ya le pied du toubab".
Et jusqu'à nos jours, le quartier avoisinant, devenu maintenant un des quartiers les plus chics de la ville, porte le nom de "KRAA ENNASRANI" ("Le Pied du Toubab").

Par Lemjed Amar

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 21:13

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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 21:11
                                                   

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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 22:43
  Un voyage de 1000 km commence toujours par un pas . 
 de Lao Tseu


 Le voyage est tel ton père. Quand tu te seras trouvé, tu rentreras et la   terre sera ta mère.
Dicton du peuple Zanskar
 
 
"On rencontre sa destinée souvent par des chemins
qu'on prend pour      l'éviter."       La Fontaine

  "L'homme n'est jamais aussi libre que lorsqu'il rêve."   
  N. Kleinbaum 
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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 19:34

 
 

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 Goulimine, une ville de moyenne importance, rose, posée au milieu de nulle-part, dans un désert de cailloux et de sable, peuplée de Maures (de Mauritanie) qui attendent le passage des voitures européennes pour les acheter. (Au Sénégal, il est interdit d'y vendre des véhicules de plus de 5 ans.) En Mauritanie, tout est permis, drogues, contrebande, clandestins, j'en passe et des meilleures...
  Goulimine, c'est le carrefour de toutes les négociations. Dès qu'une plaque française, espagnole, allemande ou polonaise se profile à l'horizon de l'unique route, les rabatteurs à l'affût encadrent votre voiture et vous sautent dessus littéralement. Pas le temps de serrer le frein à main pour descendre, téléphoner et appeler Abdel en renfort. Heureusement, un marocain se pointe et comprenant la situation m'aide à entrer dans le télécentre . Il faut jouer des coudes, envoyer balader, du coup mon vocabulaire arabe revient: "temech, temech" (dégage, fiche le camp)
  Dans la maison d'Abdel, j'ai salué sa femme Sarah, enceinte et qui suit le jeûne du Ramadan.
(pauvre Bébé, alors que ce rituel, n'est pas imposable aux femmes "en état "...)
  J'étrenne mon petit tapis de sol pour dormir. Merveilleuse nuit ! Comme dit Abdel, je suis devenue Madame Tsé-Tsé !
  Eh oui, je dors, j'ai sommeil, je fais la sieste et j'ai encore sommeil. Depuis que j'ai posé le pied sur le sol africain, je suis méconnaissable, ressuscitée, par moment décérébrée, à d'autres extra-lucide.
  Il y en a qui se raccrochent aux religions, d'autres aux illusions, quant à moi je me raccroche aux branches et saute de l'une à l'autre comme les singes!
Prendre ce qu'il y a de bon au passage et hop! à la suivante !
Pas d'arrêt, pas d'attache, pas de sentiment... En route ...
  En ville, en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, un "serrurier" m'a refait la clef inexistante de la serrure-portière côté conducteur. Quelle technique !
  Un bon conseil : si vous voulez vendre votre voiture de préférence en bon état et au gasoil, ou faire des réparations, essayez d'abord à Goulimine.
Contactez Abdel, par mon intermédiaire, il vous aidera.
  Pour la vente, le processus est simple : si vous faites affaire à Goulimine, vous encaissez vos euros (uniquement), vous roulez jusqu'au grand parking dans le désert, juste avant la frontière avec la Mauritanie. Là, vous laissez votre voiture à un passeur, désigné par votre acheteur. Pour vous, c'est terminé! Votre voiture n'ayant pas passé la frontière mauritanienne, elle n'est pas inscrite sur votre passeport, pas de problème : "makanmouchkil ".
    Il ne vous reste plus qu'à trouver un "taxi" ou un touriste pour effectuer les quelques kilomètres restant jusqu'à Nouadhibou.
 
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           Sarah



A mon retour, l'année prochaine, je ferai un grand récit de mes nombreuses aventures et expéditions au cours de différents séjours en Mauritanie, entre 1998 et 2003.
            Pour l'instant, continuons le parcours de la vente de votre véhicule ! Nous sommes encore en terre sahraoui.
   Deuxième solution : si ça n'a pas marché à Goulimine, roulez jusqu'à ce fameux no man's land de l'occasion ou de l'épave où l'on vous attendra ! Vous pouvez encore essayer d'y négocier le prix de vente de votre véhicule.
    Mais ATTENTION : "ils" sont très au courant des modèles, des années, des bruits de moteur, de la couleur des fumées d'échappement, n'oubliez pas que ce sont de grands professionnels ! Il y en a même certains qui soulèvent un peu la tirette de la jauge d’huile, font ronfler le moteur et regardent si de la fumée sort par la tirette ! C'est ce qu'on m'a fait, je ne la connaissais pas celle-là ! Fixez-vous un prix minimum raisonnable et restez-y. Rajoutez juste 100 euros pour pouvoir baisser de 100 euros. Si vous faites affaire, acceptez uniquement des euros, ils en ont plein leurs boubous !
Trouvez un transport et rendez-vous à la frontière !!!
  Il y a quelques années seulement, c'était la galère, cette frontière de Bir-Gandouz. Maintenant tout se fait dans l'ordre dans des bâtiments dignes de ce nom. Seule la chaleur est la même: 50° à l'ombre pendant deux heures et il n'y avait qu'une dizaine de voitures !
   Côté Maroc, un tampon, côté Mauritanie, 10 euros pour un visa de 72 h (en sachant qu'on ne peut le faire prolonger qu'à Nouakchott) et 10 euros pour le permis de circulation, si vous passez avec votre voiture évidemment !
  Encore 15 km de piste et voilà Nouadhibou "le puits du chacal affamé".
Je retrouve Ali au Camping  "La Baie du Lévrier", escale incontournable de tous les routards, qui m'emmène au bureau où travaille mon ami Lemjed, pour une ONG espagnole " cooperacion CEAR"
              C'est finalement ici que je vendrai ma R21 à deux Saharaouis du Front Polisario, je n'aurais pas cédé 1 euro ! Mon voyage se poursuivra sans problèmes jusqu'à Sokone et Limane en taxi-brousse .

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Mauritanienne


                                         
Le Sénégal
 
       Sénégal, Sénégal, pays de la Téranga, pays d'accueil et de bienvenue... dit-on !
Ce n'est plus vraiment ça ; outre les "toubab-cado" habituels, les "madame Dakar" accrocheurs des antiquaires,(marchands de souvenirs),c'est l'agression verbale, hautaine et presque physique à toutes les gares routières, à tous les arrêts de bus. C'est la foire "d'empoigne":une toubab, celle-là est pour moi, "fodium, fodium" (où vas-tu, où vas-tu ?) Kaolack, par ici et on t'arrache le bras. Tes bagages sont déjà sur le toit  avant même d'avoir discuté le prix. Car tout se discute même une tomate, curieusement dès que la peau blanche paraît les prix doublent ou triplent. Cette attitude a le pouvoir de me faire sortir de mes gonds mais il faut jouer le jeu pour se faire respecter. Voilà ce que je ressens de Rosso à Limane et de Sokone à Tambacounda.
-  C'est le manque d'argent : dans toutes les conversations dans tous les dialectes, un seul mot revient sans cesse : khaliss, khaliss (argent,) Tout est cher, tout est augmenté, tout le monde profite de ce chaos pour grappiller 50 fcfa par-ci, 100 fcfa par-là.
-  Ce sont les mauvaises récoltes en prévision (le mil, vers le 15 oct. les arachides vers le 30) dûes au manque de pluie. Celles-ci ont débuté avec un mois de retard (fin juillet au lieu de fin juin) et ont déjà cessé avec 3 semaines d'avance. C'est grave, très grave. La sécheresse gagne du terrain, les agriculteurs sont conscients des changements climatiques. Leurs pères et grands pères récoltaient régulièrement de quoi nourrir leur famille, vendre le surplus et garder des semences pour le prochain hivernage, (saison des pluies)
    Maintenant cela ne suffit plus et là-dessus vient se greffer le problème des graines OGM. Comme cela ils ne peuvent plus ressemer avec leur propre récolte et le gouvernement leur fait payer trop cher les semences.
-  C'est aussi l'"épidémie" de palu (paludisme) comme si la malaria pouvait être une épidémie !
     On continue de les abuser, ils vont à l'hôpital, on leur donne des comprimés totalement inefficaces, du paracétamol et des antibiotiques... Résultat : des ordonnances de 2000 ou 3000 fcfa ( 3 ou 4 euros )  et il n'y a pas de sécurité sociale bien sûr !!! Le seul médicament qui soigne le palu est à base d'artémisine le "PLASMOTRIM". Pris dès le début de la crise, il est très efficace, mais bien sûr trop cher pour la bourse des paysans.
 -  C'est aussi la décimation des troupeaux. Cette année ce sont les chevaux qui meurent par dizaine, l'an dernier c'étaient les poules, une autre année ce seront les zébus, les vaches ou les ânes. Et pas de vaccinations généralisées. C'est marche ou crève pour les humains comme pour les bêtes.
 - C' est surtout la télévision présente dans toutes les concessions (groupement de plusieurs cases d'une même famille sur une même parcelle de terre). Là où l'électricité n'est pas arrivée, il y a des plaques solaires. La télévision est en train d'anéantir la tradition orale et les contes dispensés par les vieux, il n'y a pas si longtemps encore. (Ici "VIEUX" est un terme honorifique)
On dit :
   "Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle"
On m'appelle souvent la vieille (à cause de mes cheveux blancs !!!) dans le sens grand'mère et mon avis est demandé et respecté.
   Voilà le Sénégal d'aujourd'hui. Heureusement les villages de brousse, loin des villes et de la pollution, du tourisme sexuel et de la prostitution, restent encore, (mais pour combien de temps ?), protégés et authentiques.
    Malgré l'islamisation à 70%, l'animisme, le paganisme et la tradition restent très vivaces.
   Ajoutez à cela le culte du portable (téléphone portable) et le tableau sera complet !
 

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         Passage du bac de Rosso
 

 

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 19:33

Layoune, 22 septembre 2007,
 
Je me sens de plus en plus et totalement inadaptée sur cette terre et je pense que je suis condamnée à errer de mon vivant comme certaines âmes après la mort ...
             Je suis une " incapable majeure"
                                  incapable de vivre comme tout le monde
                                 incapable de penser comme tout le monde
                                 incapable de gérer ma vie, mes émotions.

                      
  Mais, tout va bien, je suis sereine et zen! Vive la "zénitude" !!!
 
Salutation au soleil,
Inspiration, expiration,
Recentrage,
Ancrage au sol,
 
               Tout y est, en avant toute, la barre ou plutôt la boussole au sud-sud-est, GPS en action,
               Rien à craindre, rien à espérer, joie de la L I B E R T E  !
 
Oublier qui on est,
Oublier qu'on est mère,
Oublier qu'on est grand'mère
 
Tout oublier pour re-naitre,
Abandonner le fardeau de sa vie,
Pour accepter cette nouvelle naissance,
Non comme une épreuve ou une punition,
Mais comme un "sacrifice" ( de faire dans le sacré )
 
Plus rien ne sera entre moi et moi-même
Le combat, la reconnaissance et l'acceptation auront lieu les yeux dans les yeux...
Sous les étoiles, exactement...
On peut aimer ...de loin, par la pensée
On peut vivre sans mère et sans grand'mère
 
Mais la TENDRESSE , bordel ?
Où est-elle ?
Eh bien, je l'ai trouvée et vais la retrouver :
 
                  dans le regard d'un animal blessé, abandonné,
                  dans le regard mendiant d'un talibé,
                  dans la plume bleue qui s'envole au vent,
                 
dans le sable chaud qui brûle mon visage,
                  dans la main qui tend le riz généreusement,
                  dans les adieux laissés dans mon sillage.
                                                                                                                                                                                                                  
PS : La plume bleue fait référence à mon oiseau fétiche : le rollier d' Abyssinie
       ( cf. l'article " La Mascotte ")


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  • : trek rive droite du fleuve Sénégal, Mali et Guinée, 640 km en solo
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